samedi 7 novembre 2009

La nuit, parfois, je ferme les paupières, en douce, et je vois des billes, noires, et qui brillent. La nuit, je vois des yeux qui me regardent. Des puits profonds, des lances noires, plantées, en nombre, et qui toutes me regardent et me sourient. Des yeux, des yeux, à l’infini, et ronds, et derrière des moustaches, des peaux comme du cuir passé. Des billes, des billes, ici, là, partout.
La nuit, je ne dors pas.

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